Origine de la Calligraphie Arabe
Les premières inscriptions ou transparaissent des traits de la langue arabe sont dues aux Nabatéens.
Les Nabatéens eux-mêmes étant arabes, on peut parler d’une continuité sans faille de l’araméen à l’écriture arabe au début de l’Islam, elle-même proche de l’écriture actuelle.
Très sobre dans ses débuts, l’écriture arabe devient « art » dès les premières années de l’Islam, au 7ème siècle.
Les manuscrits, mais aussi l’ornementation architecturale, se l’approprient dans tous les pays islamisés, à Palmyre comme à Grenade. Souvent, l’influence du pays se perçoit dans les formes et les couleurs, en Afrique notamment.
Il existe ainsi, outre la lecture verbale proprement dite, une lecture « visuelle », l’écriture s’enrichissant des différentes cultures qu’elle traverse.
Vu l’étendue géographique du monde musulman ou nombreux sont les peuples qui ont utilisé l’écriture arabe, de l’Andalousie à l’Inde, et de la durée dans le temps -quinze siècles d’existences-, la calligraphie arabe a connu des formes innombrables que l’on classe en deux grandes familles : l’anguleuse et la ronde, appelée » cursive ».
Les six formes principales sont : le koufique, le thuluth, le nuskhi, le diwani, le Riqaa, le persan, et l’andalou-Maghrébi.
L’outil principal du calligraphe est un simple roseau que l’on trouve en quantité dans les régions marécageuses et chaudes. Il sert l’ingéniosité humaine depuis la nuit des temps.
Le calame est le prolongement du corps, de la main, de l’esprit du calligraphe.
La calligraphie arabe, par la grâce de la tradition, traverse le temps et acquiert son statut d’art éternellement contemporain, universel et intemporel.
Source : « Calligraphie Arabe » de Ghani Alani.
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